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Améliorer la prise en charge des soins non programmés
Contexte territorial
- Parmi les patients du Pays de Quimper, 18,1% sont passés aux urgences non suivies d’une hospitalisation
- La part des admissions directes en service médecine à la demande d’un médecin de ville est de 33%
- Pour le territoire de Quimper, on estime que les soins non programmés pour lesquels les appels arrivent au Centre 15 représenteraient environ un patient supplémentaire tous les deux jours pour les médecins libéraux du territoire, s’ils étaient réorientés vers ces derniers pour soulager le flux des urgences.
Nos actions
- Faciliter l’accès à un médecin traitant
- Améliorer la prise en charge des soins non programmés
- Parcours en santé mentale
- Parcours en cancérologie
- Parcours de la personne âgée
- Prise en charge pluri-professionnelle de l’insuffisance cardiaque et du diabète
- Education thérapeutique du patient en proximité
- Développer des actions en faveur de la qualité et de la pertinence des soins
- Améliorer l’accompagnement des professionnels de santé sur le territoire
Objectifs de l’action
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Développer un projet expérimental ville-hôpital pour la prise en charge des SNP
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Améliorer la prise en charge des SNP, en ville, sur le territoire
Déroulement de l’action
Le projet SAS 29, s’appuyant sur la CPTS du Pays de Quimper et s’étendant déjà de proche en proche comportera :
- la création d’une plateforme téléphonique, porte d’entrée unique du SAS, permettant de répondre à la demande de SNP tous les jours sur les horaires de continuité de soins (CDS), de 8h à 20h. Cette organisation n’a pas vocation à se substituer aux organisations existantes, mais à fluidifier la réponse aux demandes de SNP sur territoire.
- Un parcours du patient simplifié : le patient appelle la plateforme, il arrive sur un premier niveau de décroché, l’Opérateur de Soins Non Programmés (OSNP). L’objectif est ici, de raccourcir le temps de décroché sur la plateforme téléphonique. Puis l’appel est envoyé sur un deuxième niveau de décroché, l’Assistant de Régulation Médicale (ARM). Enfin, l’usager est envoyé vers le médecin régulateur libéral, qui, via la plateforme numérique, se verra dans la capacité de proposer un rendez-vous, en consultation, avec un médecin effecteur libéral, au patient dans les 48h.Le médecin traitant restera l’interlocuteur principal, en cas d’incapacité à recevoir son patient dans les 48h, ce dernier pourra être adressé à un confrère volontaire, inscrit dans le dispositif.
Tout appel relevant de l’urgence sera directement transmis à la filière médecine d’urgence (AMU).
Par la suite, il est prévu que ce dispositif s’étende aux autres professionnels de santé.
Nos partenaires
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